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Le blog d'Annie Njock
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16 octobre 2007

Livre scolaire et business

Voilà ! Nous sommes en mi-octobre et le mois de septembre s'est achevé sur les tracasseries
que connaissent les parents à cette période de l'année.
Cette fois-ci encore, on y a eu droit : pénurie de livres, prix toujours élevés (malgré "les prix de vente maxima publics" du ministre du commerce en 2005), etc.
Ah! j'oublies certainement le plus important de tout, la divulguation comme d'habitude sur le tard, de la liste officielle des livres retenus pour l'année. Et j'insiste sur "pour l'année en cours", car on aura droit l'année prochaîne à une autre liste, carrément différente de la précédente, ou du moins, l'on procèdera à un changement subtil de quelques ouvrages, arguant que les précédents n'étaient pas adaptés.
Je me demande finalement quels sont les livres les mieux adaptés aux besoins de nos jeunes frères et soeurs qui ne
demandent qu'à recevoir  une meilleure  éducation?
Le fait est que personne ne leur demandera jamais leurs avis. Le constat est pourtant clair : rares sont les livres qui ont
mis plus de cinq ans au programme. A titre d'illustration, la Croix du Sud, livre au programme des Terminales en 1997 a aujourd'hui disparu des lignes que comptent nos listes ; Trois prétendants un mari, Contes et légendes du Cameroun ; et beaucoup comme ça ayant en commun d'avoir été écrit par des Camerounais et véhiculant par la même occasion la culture du pays.
Il est vrai que les ouvrages occidentaux occupent une place importante dans ces listes (un peu plus de 80%), mais pour les 20% qui restent au Cameroun, notre chère patrie, c'est la bagarre.
Eh, oui! et c'est bien dommage. Les éditeurs Camerounais ont du mal à faire accepter leurs ouvrages qui ne sont pas pour autant mauvais, loin de là. Les matches se jouent généralement dans les lieux privés où ceux-ci ont pour concurrents des particuliers qui jouissent généralement de l'appui de  quelque personnalité, membre du gouvernement ou personne influente dans un cercle.
releguant ainsi les producteurs étrangers au deuxième rang de la concurrence, on peut constaté que nos premiers concurrents sont d'abord nous même. Pour une histoire de gros sous, de "gombos" comme on dit chez nous, l'éducation de toute une nation doit-elle être relayée au dernier plan? Génération sacrifiée vous avez dit?
Non, non et non!
Parce que le jour viendra où ce pays verra sa production scolaire contrôlée par lui même et non plus par des étrangers.
N'allez surtout pas me dire que c'est pour longtemps encore, Non!
C'est pour bientôt! Et fini ces manigances élaborées pour enrichir certains sur le dos des parents soucieux de l'éducation de leurs progéniture.

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  • Convaincue que la production éditoriale propre à un pays est facteur de développement, quels sont les problèmes liés à l'édition au Cameroun, en Afrique et quelles peuvent être les solutions.
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